Article Paperjam – « Transformation digitale et artisanat »

La numérisation engendre l’émergence de nouveaux modèles d’affaires, mais a également des implications profondes au niveau de l’organisation du travail et de la manière de travailler. L’artisanat se positionne pour saisir les opportunités qui découlent de ces évolutions.

La Cour de justice de l’UE a statué dans un arrêt1 récent que la plateforme électronique Uber, qui développe et exploite des applications mobiles de mise en contact d’utilisateurs avec des chauffeurs non professionnels, doit être considérée comme un prestataire de services dans le domaine des transports et non comme un simple intermédiaire ICT. Concrètement, dans l’UE, Uber doit donc être soumis aux mêmes réglementations que celles imposées aux taxis, qui représentent au Luxembourg une activité réglementée selon le droit d’établissement en vigueur.

Cette décision de la CJUE, bien que favorable pour le secteur des taxis, ne pourra cependant pas défaire la soi-disant «ubérisation» graduelle des marchés traditionnels: la transformation via des outils numériques (plateformes, applications, etc.) va gagner en importance et les acteurs économiques non issus de secteurs traditionnels qui gèrent ces outils risquent de devenir de nouveaux intermédiaires entre consommateurs et prestataires artisanaux de service. Chaque secteur devra désormais se positionner face à ces développements, et l’artisanat demande à ce que les mêmes standards s’appliquent tant aux activités réelles qu’aux activités virtuelles (sécurité sociale, droit du travail, droit d’établissement, sécurité & santé, fiscalité, etc.).

Par ailleurs, il est un fait que les besoins des clients ont également évolué avec l’émergence de nouvelles plateformes: ils s’attendent désormais à des services très personnalisés et interactifs, disponibles à tout moment et à coûts réduits. Cette tendance va à l’encontre du désir souvent exprimé des mêmes clients souhaitant acheter localement, notamment en vue d’éviter des chemins de transport excessifs des produits. Face à ces évolutions, les entreprises artisanales sont bien placées pour répondre aux nouvelles demandes, à condition d’adapter leurs modèles d’affaires: elles devront davantage se concentrer sur la prestation d’un service sur mesure, tout en satisfaisant un besoin d’information et de conseil à haute valeur ajoutée auprès des clients.

La numérisation n’engendre cependant pas seulement l’émergence de nouveaux modèles d’affaires. Elle a des implications profondes aussi bien au niveau de l’organisation du travail (p. ex. applications d’enregistrement des données sur chantier, géolocalisation, vente en ligne), des modes de communication (p. ex. réseaux sociaux), que de la manière de travailler (p. ex. connexion aux données professionnelles sans présence physique). Les opportunités en découlant seront considérables, que ce soit au niveau de la communication externe, de la création de nouveaux produits, de la personnalisation des services ou de l’interconnexion des données.

Pour les entreprises artisanales, il sera donc primordial de défendre à l’avenir leur position concurrentielle face à des entrants «technologiques» du marché, ayant intégré le digital dès leur création et provenant d’horizons n’ayant aucun rapport avec les activités traditionnelles. L’artisanat devra évoluer en proposant des produits et services de haute qualité sur la base de processus digitaux de production et d’organisation gagnant en souplesse et en réactivité. Sachant que l’artisanat a dans le passé toujours bien intégré les innovations technologiques, en adoptant une nouvelle «façon de penser», il a tout intérêt à augmenter sa performance et à rester compétitif par l’adoption de nouvelles stratégies, de nouveaux outils, tout en restant orienté vers l’avenir.

Pour accompagner les entreprises artisanales dans leur transformation digitale, la Chambre des métiers a mis en place le service «eHandwierk», qui vise essentiellement à offrir une guidance et une orientation concrète aux entreprises vis-à-vis des évolutions du numérique. Il ambitionne de les sensibiliser aux enjeux de la digitalisation et de les mettre en relation avec les acteurs spécialisés dans ce domaine. Le nouveau brevet de maîtrise de la Chambre des métiers2 intègre systématiquement les opportunités et les notions d’e-business, de digitalisation des processus de production et de sensibilisation générale quant aux outils et applications digitales.

Le 6 juin 2018, la Chambre des métiers organise la nouvelle édition de sa «Journée eHandwierk», l’événement phare de l’artisanat numérique au Luxembourg. À ne pas manquer!

[1] Affaire C-434/15 du 20 décembre 2017

[2] Premier nouveau brevet de maîtrise «Artisan en alimentation» en automne 2017

Pour consulter l’article complet, veuillez suivre le lien: http://paperjam.lu/news/transformation-digitale-et-artisanat?

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GDPR : Plus qu’un mois !

Il est temps de se préparer, dans exactement 1 mois, le GDPR, nouveau règlement européen sur la protection des données personnelles entrera en application.

 

Towards a paperless office: Nothing to fear, but fear itself!

The first company in Luxembourg to achieve ILNAS certification for digital archiving services talks about helping customers plan for the death of paper.

On 1 February 2017, Labgroup became the first company in Luxembourg to achieve PSDC (Provider of Digitalisation and Conservation Services) certification from ILNAS (the Luxembourg Institute for Normalisation, Accreditation, Security and Quality of products and services).  Just over one year later, Jean Racine, Labgroup’s chief business development officer, talks about the importance of the certification and how it has impacted Labgroup’s service offering to clients. He also calms the fears of those who hesitate to go digital.

Margaret Ferns: Why was it important to get PSDC certification?

Jean Racine: Archiving has been Labgroup’s core business for 40 years and, over this time, we have invested heavily in information technology in order to help our customers plan for the (very) slow death of paper. Qualifying for PSDC certification was the logical next step. It was also essential to boost digital trust at a time when businesses are likely to outsource non-core activities (such as data archiving) in a context of a heavy regulatory burden, especially with regards personal data protection– GDPR  regulation.

MF: In what ways has it altered Labgroup’s service offering to clients?

JR: Although information security is always a major priority for us (for example, we have been an ISO 27001 certified company since 2014), there is always room for improvement. Under the act establishing the PSDC status (the Law of 25 July 2015 relating to electronic archiving), we are required to implement increased security measures. For example, traffic on internal corporate networks must now be encrypted. PSDCs are also obliged to submit complete and detailed information on infrastructure and technical installations, safety systems and procedures, applicable standards and workflow management, etc.

Labgroup has taken its role as advisor seriously by developing a specific archiving project methodology based on best management practices. As a result, interaction between parties and exchanges among persons are structured, scheduled, and accordingly more constructive, building a trusting relationship.

MF: With regards to PSDC, which sectors of activity do your clients come from?

JR: It should be noted that PSDC services (paper documents digitisation and electronic records preservation), are available not just to companies in Luxembourg but worldwide. Indeed, among our first customers, we counted several significant foreign insurance companies, which tend to be the most prolific in terms of producing records.

Locally, the first organisation to trust Labgroup as a PSDC was not a business, but the University of Luxembourg. One year after the formalisation of Labgroup’s PSDC status, however, most demand comes from the financial sector. Surprisingly, we have also seen demand from the construction sector for the digitisation and archiving of supplier invoices.

MF: Have you observed any hesitation in moving forward with digitalisation in any sectors?

JR: The current situation is rather paradoxical. Indeed, despite the fact that we are subject to the same obligations of professional secrecy as a PSF, companies managing highly confidential information have always rejected the idea of digitising their files, since that meant that the documents would leave their premises.

Today, however, we find that it is these same companies that are the first to initiate the most projects of native digitisation (without passing through the paper stage), in order be able to offer their customers all over the world the opportunity to subscribe and operate online. The fact that contracts and transaction notices are processed by a third party such as Labgroup significantly limits the risk of disclosure. Don’t forget that data encryption is very difficult to implement on paper, not so digitally.

MF: Does increasing digitalisation mean less control of data for your clients?

JR: In fact, it is just the opposite. Where a physical item can only be stored in a single place and classified according to a single criterion (e.g. name of author, title…), an electronic record may be searched and retrieved in many ways, each one corresponding to the specific needs of the user. In a similar vein, where access to paper documents requires physical movements and complicated key-based security management, the confidentiality of an electronic record can be managed through indexes/metadata, subject to instant amendment.

In general terms, thanks to digitalisation, information holders have the ability to have total control of their data with regards to its readability, intelligibility, integrity, confidentiality and availability.

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11 Countries to Participate in Luxembourg Junior Squash Open 2018

Organised by the Luxembourg Squash Federation (LSF), the 8th Luxembourg Junior Squash Open will be held at Top Squash in Sandweiler from Friday 13 to Sunday 15 April 2018.

The tournament is part of the European and World Junior Squash circuit. This year this European event has attracted 106 entries from 11 different countries in boys and girls categories from Under 13s to Under 19s. Most excitingly, one World top 30 and eight Europe Top 20 players are registered to participate.

The event is not just a tournament; it also helps in promoting squash and is an opportunity to raise donations to financially support the Luxembourg Squash Federation Junior Program 2018-2019. This Program includes 30 juniors spread over three skill levels; the most advanced of which are being introduced to and supported by the “Sport Lycee”.

Spectators are more than welcome to come and support the 21 Luxembourg players with Miguel Duarte, Raphael Magron-Lorenzo, Corey McMahon and Eliane Pereira, all top 100 Europe players.

The tournament is supported by 20 sponsors and partners. Labgroup is one of the proud sponsors of this year’s event. 

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World Backup Day – Protect your business with Labgroup!

Missed #WorldBackupDay on March, 31st? Don’t worry! Labgroup provides you every day all year with data protection services your company may need!

Why is everyone concerned about “backup” and “data protection”?

Because data are a valuable asset that must be protected to ensure the long-lasting success of the company. As a matter of fact, should an incident or a disaster occur, the loss of information may result in declining reputation, service interruption, a decrease in earnings or even failure. It is, therefore, crucial to safeguard the business continuity, developing and maintaining the ability to recover from an IT disaster.

This is the intent of the World Backup Day: remind us how essential it is to protect our data, keeping at least one copy of our computer files backed up in a device other than your internal storage to avoid a possible files loss.

Being a specialist for preservation of information, Labgroup provides, of course, data protection solutions to help your company to:

–      Back up your data regularly, automatically, remotely and safely.

–      Restore yourself individual files, databases and emails!

–      Recover the system files, the applications and the data in disaster recovery scenario.

–      Continue business operations using the Internet to access your servers that have been recovered in the Labgroup private cloud.

More information about our services: https://www.labgroup.com/data-protection/