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Article 41 : « de nouvelles possibilités aux acteurs financiers », IT Nation

Découvrez l’article Article 41 : « de nouvelles possibilités aux acteurs financiers », publié par IT Nation le 8 février 2018. 

Le projet de loi 7024, qui assouplit le secret professionnel fixé par l’article 41 de la loi du 5 avril 1993 relative au secteur financier dans le cadre d’un outsourcing, a été adopté ce mardi à la Chambre des députés. Ce changement législatif a fait couler beaucoup d’encre, depuis de nombreux mois. Entre les craintes de voir partir de nombreuses activités IT vers l’étranger et la possibilité de faciliter l’établissement de nouveaux acteurs financiers au Luxembourg, le débat fut animé.

Les opportunités pour les institutions financières luxembourgeoises liées à ces changements réglementaires (Article 41, Circulaire Cloud de la CSSF…) seront largement débattues lors de l’événement « Digital Borders », proposé par DXC Technologies fin mars. Vincent Wellens, associé du cabinet d’avocat NautaDutilh, responsable du département propriété intellectuelle ( PI), technologies de l’information et de la communication (TIC), y évoquera les enjeux juridiques liés à ces transformations réglementaires.

Maître Wellens, dans quelle mesure la loi adoptée ce mardi transforme-t-elle le cadre dans lequel peuvent être traitées les données des clients des institutions financières luxembourgeoises ?

Tout d’abord, la nouvelle loi élargit les possibilités d’externalisation, sans accord du client, au Luxembourg, au-delà des PSF de Support et établissements de crédits, aux autres acteurs sous supervision de la CSSF ou du Commissariat aux Assurances. Ensuite, elle permet aussi l’externalisation vers d’autres acteurs non-réglementés par la CSSF (y compris vers des acteurs à l’étranger), moyennant un accord du client de l’institution financière. La démarche du gouvernement vient s’inscrire dans des pratiques qui existaient déjà. Il était déjà communément accepté que des clients d’une institution financière puissent renoncer à l’obligation de secret professionnel de l’institution. Cette pratique fut confirmée par la CSSF dans ses circulaires relatives à l’outsourcing. Ainsi, le traitement des données de ces clients, par exemple, pouvait être externaliser au sein d’un même groupe, à condition notamment que l’outsourcing se fasse dans l’intérêt du client, que celui-ci y avait consenti et que l’institution puisse le justifier. Cette pratique ne trouvait toutefois pas d’ancrage dans la loi. Il y avait donc un flou juridique autour de ces aspects qui est aujourd’hui levé par la nouvelle loi. Celle-ci prévoit maintenant explicitement qu’un outsourcing basé sur l’accord du client constitue une exception au secret bancaire. 

La question du consentement à obtenir était au cœur des discussions autour de ce projet de loi. Qu’en est-il, aujourd’hui, maintenant que la loi a été adoptée ?

En effet, dans le débat, les PSF de Support demandaient à ce que l’accord à obtenir soit formel et explicite, comme la CSSF le requérait jusqu’à présent. Le Conseil d’Etat et la CNPD, invités à émettre un avis sur le projet de loi, penchaient également plus vers un consentement actif à obtenir, en phase avec celui à obtenir dans le cadre du Règlement Général  sur la Protection des Données Personnelles (RGPD). Le lobby des banques, pour sa part, souhaitait profiter d’un accord implicite. Au final, le législateur a choisi de ne pas préciser la nature de l’accord à obtenir. Il laisse de cette manière le soin aux tribunaux de trancher selon les cas. N’oublions que cette législation relève de la juridiction pénale. Chacun doit donc se poser les bonnes questions, et elles sont nombreuses, avant de procéder à une externalisation. Là où il n’y pas de doute, toutefois, c’est sur la nécessité  d’informer le client préalablement sur la nature de l’outsourcing, le type de renseignements transmis et le lieu d’établissement du prestataire de services. On peut aussi se demander si le lieu d’établissement du prestataire correspond au siège social de celui-ci ou aussi aux lieux où les données sont effectivement hébergées. Quelles informations doivent être communiquées dans ce dernier cas de figure ?

Ce consentement est-il facile à obtenir ?

Tout dépend, au final, de la forme du consentement. Le flou est encore présent, je vous l’accorde. Il n’est pas clairement précisé si l’accord doit être explicite ou s’il peut également être implicite. Mais il y a d’autres points problématiques. La question du statut des données des anciens clients, que les institutions sont tenues de conserver, est délicate. En effet, il ne sera pas toujours facile d’obtenir un accord auprès de ces clients. Il faut pouvoir gérer ces aspects. A défaut de ne pouvoir obtenir de consentement de tous les clients, l’une des pistes envisagées réside dans le maintien d’une infrastructure et des systèmes dédiés pour les données des clients existants au Luxembourg, et de profiter des nouvelles opportunités d’outsourcing pour les activités futures.

Au final, quels sont les nouvelles opportunités, pour les institutions bancaires au Luxembourg, avec ce nouveau cadre réglementaire ?

L’évolution de la réglementation en matière d’externalisation tient à l’adoption de ce texte de loi relative au secret professionnel, mais aussi à l’établissement de nouvelles circulaires par le CSSF visant à encadrer l’externalisation des services et le recours à des services cloud. Il faut bien avoir conscience que les circulaires et le texte de loi sont indépendants. Autrement dit, la circulaire cloud n’exempte pas les acteurs de l’obligation de respecter les obligations définies au niveau de la nouvelle loi

Plus généralement, les acteurs qui parviendront à obtenir l’accord du client bénéficieront d’une plus grande flexibilité, en ayant la possibilité de plus facilement consolider leur IT à l’échelle du groupe par exemple, en profitant de services plus accessibles. Il y a tout un nouveau champ de possibilités qui s’ouvre à eux.

L’autre enjeu réside dans l’accueil au Luxembourg de nouveaux acteurs…

Il y a deux volets derrière ce changement législatif. Le premier, déjà évoqué, est de pouvoir offrir plus de flexibilité à diverses institutions financières déjà établies au Luxembourg, sans quoi il devenait de moins en moins intéressant pour d’y maintenir leurs activités. Tout du moins, c’est le message qu’elles faisaient passer. L’autre volet a trait à la possibilité d’accueillir au Luxembourg de acteurs de la FinTech ou d’autres acteurs étrangers dans le domaine de la finance qui désirent accéder au marché unique, dans un contexte de Brexit par exemple, sans avoir à déplacer leur infrastructure ou leur back-office avec eux.

Peut-on s’attendre à des mouvements dans les mois à venir ?

Très certainement. Nous devrions effectivement voir la migration de services vers des prestataires IT étrangers. Des acteurs vont aussi pouvoir profiter de solutions auxquelles ils n’avaient pas accès jusqu’alors. Actuellement, en tant que conseillers juridiques, nous accompagnons des groupes technologiques comme des institutions financières face à ces nouveaux enjeux. Il y a de réelles nouvelles opportunités, pour les clients comme pour les acteurs IT. Rappelons que si la CSSF a facilité l’accès au cloud et, de manière générale à l’outsourcing, elle continue à accorder un rôle important aux PSF de support dans ce contexte. Ces acteurs particuliers ont un rôle clé à jouer dans la transformation des groupes financiers au Luxembourg, dans la mise en place de plateformes IT hétérogènes, répondant à aux nouveaux enjeux réglementaires. En effet, des institutions financières qui ont un recours à un PSF de support continueront à bénéficier d’un traitement réglementaire plus favorable .

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Table ronde Paperjam – Quand le cloud fédère les ambitions ICT du pays – avec Michel Maggi, CTO chez Labgroup

Découvrez l’interview de Michel Maggi, CTO de Labgroup, Ronald Joosten, CIO chez NN Life Luxembourg et Pascal Bouvry, chargé de mission auprès du recteur de l’Université du Luxembourg et chercheur au sein du SNT (Interdisciplinary Centre for Security, Reliability and Trust)  parue dans la newsletter “Coffee Break : Technologies” du Paperjam, le 17 novembre 2016.

Le cloud, porte d’entrée vers d’autres opportunités

Et si le cloud computing n’était qu’une voie d’accès vers d’autres opportunités? Positionné comme coffre-fort numérique en Europe, le Luxembourg joue sur sa réglementation et différentes initiatives privées/publiques pour devenir un hub de solutions à valeur ajoutée. Pour les PME, la démarche peut s’avérer ardue et coûteuse, mais payante sur le long terme.

Que représente le cloud computing ou informatique en nuage pour les entreprises du pays? La réponse varie d’un acteur et d’un secteur à l’autre, mais le cloud signifie avant tout outsourcing et délégation de compétences. «Notre taille ne nous permet par d’engager les personnes nécessaires pour maintenir l’ensemble de notre infrastructure informatique, ses différents systèmes et outils», partage Ronald Joosten, CIO chez NN Life Luxembourg.

Son organisation, branche assurance-vie du groupe néerlandais NN qui compte 55 personnes au Grand-Duché, a ainsi choisi d’externaliser son approche informatique de façon autonome. «En marge du gain de coûts initialement recherché, cette démarche nous permet de faire appel à des partenaires qui prodiguent une confiance sans faille», ajoute le CIO.

Encadrer son prestataire

Une fois le contrat posé et les engagements fixés vient l’épineuse question de la délégation des responsabilités et des contrôles, a fortiori dans le secteur financier. Ainsi, la certification du prestataire et son recours à des normes internationales sont un gage de qualité et de confiance qui devient presque un standard attendu par les clients. «La sous-traitance implique que le client doit tout de même s’assurer sur le plan légal où et comment sont stockées les données», indique Pascal Bouvry, chargé de mission auprès du recteur de l’Université du Luxembourg et chercheur au sein du SNT (Interdisciplinary Centre for Security, Reliability and Trust).

Et Ronald Joosten de compléter: «La question du contrôle ne se pose pas uniquement dans le cloud, mais augmente avec cette technologie. Nous n’avons pas encore trouvé la formule idéale, si tant soit peu qu’elle existe, mais elle passe forcément par un dialogue constant, des procédures et des réunions régulières avec le partenaire.»

Des statuts comme les récents PSDC – pour prestataire de services de dématérialisation ou de conservation – améliorent à la fois confiance et transparence. Encore faut-il les obtenir. «La certification et l’obtention d’un tel statut constituent un processus au long cours», pointe Michel Maggi, CTO de Labgroup. «Il y a énormément de points de contrôle critiques à assurer. Notre approche pour être certifié ISO 27001 sur l’ensemble de nos activités nous a clairement offert une avance compétitive, puisque cette norme sert de base à l’encadrement de ces deux nouveaux métiers.»

Pour plus d’informations, veuillez consulter l’article complet :  Paperjam Coffee Break

Autres articles :

Paperjam : L’infrastructure à la carte – Interview Michel Maggi, Yannick Doyen, Éric Mayérus

Interview: Thierry Raizer. Copyright 2016 © Maison Moderne

Archimag – Les 7 tendances de la dématérialisation

Découvrez l’article sur les 7 tendances de la dématérialisation, paru le 7 septembre 2016 sur le site d’Archimag.com. 

L’heure est à la dématérialisation. Que ce soit pour les entreprises, les administrations et les collectivités locales, la dématérialisation est un passage obligé. Dans ce paysage plusieurs tendances se dessinent. Nous en avons identifié sept.

Selon l’Archimag, les 7 tendances de la dématérialisation sont une politique favorable et l’État comme moteur, la volonté des entreprises, la globalisation des projets, l’intégration du Saas et du cloud, la mobilité grâce à la gestion électronique des documents, l’agilité et l’open source.

Pour plus d’informations, veuillez consulter l’article complet. 

Avez-vous un projet de dématérialisation en cours et cherchez un partenaire qui vous aide à sa mise en place? Labgroup est un expert pour tous les services de la dématérialisation et vous offre des solutions efficaces de bout en bout. 

Copyright 2016 © Archimag.

Paperjam : Interview de Bernard Moreau sur le Cloud Computing

Découvrez l’interview de Bernard Moreau, CEO chez Labgroup, parue dans la première édition de la newsletter “Coffee Break : Technologies” de Paperjam, le 11 Novembre 2015.

“L’écosystème réglementaire, est-il favorable au cloud?”

La question qui est posée est celle de la volonté des entreprises de franchir le pas vers une gestion électronique de leur archivage, suite à l’adoption de la loi encadrant cette pratique. Une première en Europe qui donne aux copies électroniques la même valeur probante que l’original papier.

Selon notre analyse du marché, les sociétés de taille moyenne à grande, dont la maturité en matière de gouvernance de l’information est déjà élevée et les moyens financiers importants, ont bien l’intention «d’y aller».

Veuillez consulter l’article complet sur le microsite de Paperjam.