Initialement rédigé pour le projet du Manifeste Zero Single-Use Plastic (2018 – 2020), le Kit de Transition publié par IMS Luxembourg a évolué grâce au projet REUSE pour une version 2022 orientée vers le passage de l’usage unique à l’usage répété, tout matériau confondu. Dans ce document vous découvrirez : des alternatives hiérarchisées Refuse/ Reuse/ Replace, les critères d’évaluation des produits ainsi que leur catégorie, des questions clés autour du réemploi, mais également les témoignages d’entreprises luxembourgeoises sur le sujet. Dans ce contexte, Labgroup partage ses bonnes pratiques !
Quelles alternatives avez-vous mis en place ?
Suite à la construction et au déménagement dans notre nouveau bâtiment, le Digital Transition Hub (DTH) situé à Grass, nous avons pu opérer un certain nombre de changements. Nous avons majoritairement pensé à la réduction des déchets en remplaçant, par exemple, nos machines à café avec capsules par des machines à café à grain, en choisissant des robinets fontaines à eau qui filtrent l’eau du réseau, et qui en plus de cela, offrent la possibilité de consommer de l’eau froide, tempérée ou de l’eau gazeuse. Pour accompagner les fontaines à eau, nous fournissons à tous nos collaborateurs des gourdes réutilisables et isothermes, pour qu’ils puissent aller se resservir à volonté et l’emporter avec eux sans utiliser de bouteilles en plastique. Nous ne disposons plus non plus d’essuie-mains dans les sanitaires : des sèche-mains ont été installés.
En outre, nous avons choisi d’offrir aux collaborateurs des sodas et jus conditionnés dans des bouteilles en verre consignées. Notre fournisseur vient reprendre les bouteilles vides à chaque nouvelle livraison. Nous veillons également à contrôler nos déchets lors de nos évènements. Quand cela est possible, nous utilisons les Ecobox pour récupérer la nourriture restante afin de la mettre à disposition de nos employés et ainsi éviter le gaspillage. De plus, le choix des fournisseurs et prestataires se fait en fonction des critères de durabilité et de proximité. En effet, nous privilégions les fournisseurs et prestataires locaux, qui utilisent le moins de contenants non-recyclables ou non-réutilisables possible.
Ce qui a été le plus facile et le plus challenging à remplacer ?
Le plus facile à mettre en place a été la suppression des accessoires à utilisation unique dans la cuisine, que nous avons remplacés par de la vaisselle. Nous en avons profité pour la faire personnaliser et cela nous a ainsi permis de supprimer définitivement l’utilisation des gobelets en plastique et des touillettes. Parmi tous les changements que nous avons pu faire, la solution la plus compliquée à trouver reste le remplacement du film plastique des palettes de boîtes d’archives. En effet, ce besoin relié à notre activité principale nous met face à plusieurs contraintes : le produit doit être assez simple à utiliser, ne pas ralentir nos collaborateurs lors de l’empaquetage et être facilement stockable. Nous avons testé des capotes de recouvrement mais cela n’a pas été probant. Nous cherchons toujours une solution de remplacement !
Votre engagement a-t-il eu une répercussion au niveau international ?
Nous collaborons très étroitement avec notre filiale de Gibraltar. Nos engagements locaux, au siège du Luxembourg, poussent les collaborateurs à réfléchir et remarquer certaines choses à Gibraltar, par exemple très récemment notre Document Operations Management Manager nous a fait remarquer qu’à Gibraltar des sachets plastiques sont encore utilisés pour la prestation de certains services. Il a donc proposé à la Direction un changement pour un produit écoresponsable. Alors d’une certaine façon, grâce à cette collaboration, et grâce à l’engagement de nos collaborateurs, nous avons également un impact à l’étranger.
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